

Les porteurs du projet
Centre Socio-Culturel Jean-Paul Coste

Le Centre Socio-Culturel Jean-Paul Coste est une association d’éducation populaire, loi 1901, créée en 1968 dans les quartiers sud d’Aix-en-Provence.
«L’éducation populaire, ce sont des démarches d’apprentissage et de réflexion critique par lesquelles des citoyens et des citoyennes mènent collectivement des actions qui visent à court, moyen ou long terme, une transformation sociale, économique, culturelle et politique de leur milieu, pour un mieux vivre-ensemble».
Le centre socio-culturel Jean-Paul Coste ancré sur le territoire aixois depuis plus de 45 ans a souhaité mettre en œuvre un objet culturel d’éducation citoyenne. Il a vocation à créer du lien social et des passerelles entre tous les acteurs locaux, et à fédérer autour de projets partenariaux, porteurs de solidarité et de citoyenneté. Il est animé par la volonté de porter l’action culturelle au cœur de son projet social, comme garante de la démocratie.
http://www.cscjeanpaulcoste.com/
La Compagnie Mémoires Vives


La Compagnie Mémoires Vives a été créée à l’initiative d’artistes, réalisateurs, historiens, travailleurs sociaux, acteurs culturels d’ici et d’ailleurs, d’horizons et d’origines diverses.
Elle s’est donnée pour objectif de produire et diffuser des spectacles vivants traitant de l’histoire des immigrations et la mémoire collective. Inscrits dans le champ des Cultures Urbaines, les différents projets de la Compagnie sont autant d’espaces, d’instants, de croisements artistiques et culturels et autant « d’hymnes à la diversité ».
Depuis 2006, la compagnie Mémoires Vives conduit un projet de spectacles pluridisciplinaires, le répertoire comprend cinq pièces dont le triptyque sur l’histoire coloniale française composé de « A Nos Morts » 2006, « Folies Colonies !… » 2008 et « Beautiful Djazaïr » 2010 et « Héritages » autour de l’oeuvre de Aimé Césaire en 2008/2009 et « Samudaripen», pièce chorégraphique crée en 2009. La transmission de valeurs s’établit sans conteste dans un cadre de notre connaissance de l’Histoire de l’humanité et la compagnie Mémoires Vives considère l’héritage culturel, la mémoire historique et les grandes étapes de l’humanité comme essentiels dans le rapprochement les populations. Elle promeut la diversité culturelle et agit sur le terrain en tentant de modifier les représentations sociales liées à la mémoire des immigrations et affirme par là l’existence d’une mémoire collective, une mémoire vivante dont il faudrait puiser chaque jour autant de richesses qu’apporte chaque Homme de part son unicité et sa conception du monde. L’Art est un reflet social, et la compagnie choisit de mettre en lumière l’histoire coloniale comme reflet de nos structures sociales, politiques, économiques et psychologiques par la production et la diffusion d’œuvres pluridisciplinaires sur l’espace public. Plus de 300 représentations des spectacles en France et à l’étranger, mêlant toutes les formes d’expressions artistiques et culturelles (la danse, le chant, la comédie, le théâtre, la musique, la vidéo, le cinéma, les rencontres, les ateliers pédagogiques, les ateliers de créations interactives) vers tous les publics.
A partir de 2009, en plus de ses créations, la Cie met en place des «résidences artistiques et projets pédagogiques ».
Ces projets, permettent à des « jeunes artistes en devenir » de créer des spectacles sur des thématiques mémorielles propres aux territoires dans lesquelles ils se trouvent. La Cie Mémoires Vives accompagne les structures ainsi que les habitants de ce dit territoire, dans l’appropriation des thématiques mémorielles ainsi que dans la direction artistique.
http://cie-memoires-vives.org/
Yan Gilg - Directeur Artistique
Si l'on devait résumer Yan Gilg en une phrase, en jargon institutionnel, on dirait qu'il est un "artiste-citoyen issu des mouvements d'éducation populaire, activiste hiphop, à classer dans les cultures urbaines et les musiques actuelles". Disons plus justement qu'il est un de ces artiste engagés qui ne mettent pas de frontière entre culture et société; qu'il est de ces artistes qui considèrent l'art comme un vecteur d'émancipation, de changement, l'art comme transmetteur de connaissances, d'histoire et de mémoires, catalyseur d'espoirs et de luttes.
Il a traversé depuis la fin des années 80 toutes les esthétiques musicales et artistiques inscrites dans les réalités sociales, qui ont été porteuses de contestations.
Début 90, il s'investit dans le développement culturel des quartiers populaires strasbourgeois et fonde en 1996 " Les son d'la rue", plateforme artistique strasbourgeoise qui permet entre autres la création des différentes structures hiphop sur l'Alsace.
En 2006, il crée Mémoires Vives, compagnie pluridisciplinaire ayant pour objectif de produire et diffuser des spectacles vivants traitant de l'histoire et des mémoires de l'immigration.
Sous sa direction, Mémoires Vives se lance dans le projet d'un tryptique sur l'histoire coloniale française.
L'esthétique qu'il développe dans ces spectacles est celui d'une certaine théâtralité du rap. Il invente et développe un "théâtre sur beat", "rap théâtral", "théâtre urbain". Il aime le métissage, le croisement des esthétiques et des champs artistiques permettant ainsi un enrichissement réciproque, un renouvellement de chacun d'entre eux. Auteur, compositeur, interprète (titulaire du Diplôme d'Etat Musiques Actuelles), Yan Gilg se projette metteur en scène et dramaturge.
Le Site Mémorial du Camp des Milles

Le Site-Mémorial a été conçu, principalement pour les jeunes, non seulement comme un musée d'histoire et un lieu de mémoire préservé, mais aussi comme un espace de culture patrimoniale et artistique et comme un "musée d'idées", un laboratoire innovant dans son contenu comme dans ses dispositifs pédagogiques.
Ainsi, pour la première fois au monde, le Site-Mémorial du Camp des Milles fournit, sur un lieu de mémoire, des repères pluridisciplinaires et des clés de compréhension qui peuvent aider à être vigilant et à réagir à temps face aux crispations identitaires et aux extrémismes.
Son action éducative et culturelle est destinée à renforcer la vigilance et la responsabilité des citoyens face au racisme, à l'antisémitisme et à tous les fanatismes :
-
en s'appuyant d'une part sur la mémoire et l'histoire de la Shoah et les crimes de masse commis pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que sur les résistances à ces crimes,
-
en tirant parti d'autre part des acquis scientifiques permettant de comprendre, dans un but de prévention, les processus individuels et collectifs qui peuvent conduire à ces crimes, ainsi que ceux qui permettent de s'y opposer.