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Adi Hadj

Adi a commencé la danse à l’âge de 7 ans grâce à sa soeur qui avait monté un groupe de danse (du Hype) pour occuper les minots du quartier à Marseille. Pour lui, cest le déclic qui l’amène à se former dans des écoles à Marseille (Arts et Mouvements, Body & Soul).  Puis, très vite, il veut s’émanciper, voir d’autres techniques. Il monte alors à Paris en 2009. Il y rencontre Nathalie Lucas (New Style / Hip Hop chorégraphie) et Yanis Marshall (Street Dance). Adi se fait alors repérer par Chris Lyo (Hip Hop) et devient son assistant chorégraphe.  C’est à cette période qu’il participe à des comédies musicales (Tarzan, Madagascar, Michel Jonaz).  

 

En 2011, il part s’installer à Mayotte où il dirige une école de danse (Step Style) pendant 2 ans. Il y apprend énormément de choses mais c’est surtout les rapports humains qui le font avancer. Il y trouve des valeurs humaines sur lesquelles il peut s’appuyer. 

 

En 2013, il retourne à Marseille où par l’intermédiaire du Centre Social Agora, il rencontre la compagnie Mémoires Vives. Il commence à chorégraphier les tableaux de la pièce «Sur les traces de nos pas», puis le spectacle dansé «Usines» et aujourd’hui «Numéro 187». 

 

«Pour moi, le métier de danseur c’est raconter quelque chose, défendre une cause, expliquer des situations avec le mouvement. La danse, c’est un mode d’expression libre. Le rôle de l’artiste est de faire passer un message.  Après chacun pense ce qu’il a envie de penser. Moi quand je vais voir un spectacle, je suis libre d’imaginer ce que le danseur me raconte». 

 

Pour lui, être chorégraphe, c’est être toujours en apprentissage car tout évolue en permanence (la danse elle-même, les techniques, son propre corps...). «Il faut sans cesse aller chercher, être curieux d’apprendre, s’enrichir du danseur comme du non danseur, apprendre de l’autre quel qu’il soit ».

Mohamed El Eudjama

Originaire de Dijon, je sors d'un DEUST, diplôme universitaire du STAPS. Durant mon cursus, j'ai choisi de pratiquer le breakdance et depuis, je m'entraîne occasionnellement pour améliorer mes compétences. Dès mon arrivée sur Aix-en-Provence, ma directrice Stephanie, m'a parlé de "Numéro 187", et l'idée d'intégrer une troupe et travailler ensemble sur un projet commun m'a beaucoup séduit.

 

Kevin Labbe

Tout à commencé lorsque j’ai suivi un cours de hip hop pour la première fois. C’était en 2010. Je me suis vite retrouvé à devoir encadrer certains cours. Au bout de deux ans, nous étions une équipe à nous occuper de la gestion de notre association « Masterpeace » à Wissembourg. C’était une passation de la première à la deuxième génération ayant participé à la vie de celle-ci.

En parallèle à Wissembourg, j’ai pu travailler avec d’autres associations. Notamment l’association « Ex Nihilo » qui crée des spectacles déambulatoires  sur des themes historiques de la ville. J’ai alors commencé à créer des chorégraphies variées pour ces spectacles, auxquels nous sommes toujours participants aujourd’hui.

Puis en 2011 / 2012 nous rencontrions Yan Gilg et la compagnie Mémoires Vives pour une création partagée. De là est né le projet Tranchés. Une experience formidable avec presque une trentaine de jeunes de notre association participant. Mêlant slam, théâtre, danse hip hop, contemporaine, interprétation…

Mémoires Vives m’a accueilli en Janvier 2014 dans ses bureaux administratifs pendant un an. L’année où j’ai coordonné et réappris le spectacle Tranchés aux nouveaux et anciens participants de la reprise.

Aujourd’huI je me retrouve à participer à la reprise d’un spectacle à plus de 700km de chez moi, Numéro 187 à Aix-en-Provence toujours avec la compagnie Mémoires Vives.

Je donne toujours des ateliers de danse hip hop aux jeunes et je suis heureux de pouvoir partager ça avec toutes les personnes pleines d’experience qui ont planté et fait fructifier ce qu’est aujourd’hui la culture hip hop.

Stéphanie Beltramo

Stéphanie Beltramo est titulaire du DEUST « Formation aux métiers du Théâtre » et de la licence «  Théorie et Pratique des Arts de la scène ». Dans le cadre du festival « 3 jours et plus » elle met en scène « Le Retour au Désert » de Bernard-Marie Koltès et « La Bonne Ame du Sé-Tchouan » de Bertolt Brecht. En 2009, elle devient professeur de théâtre et intègre la Compagnie l’Alambic en 2011. « Pour moi le théâtre représente quelque chose d’impalpable, mais c’est un espace où je peux militer pour que s’exprime ma vision du monde. C’est un art qui me met en mouvement sans cesse. »

Cindy Renaudie

Cindy Renaudie est responsable du Secteur Famille/Culture en charge de la coordination du projet N°187 pour le centre socio-culturel Jean-Paul Coste.

Diplômée d’un master Management des Organisations et des Manifestations Culturelles et d’un DEJEPS  « Animation socio-éducative ou culturelle – Développement de projets, territoires et réseaux », au travers de ces différentes missions et projets, en cohésion avec les valeurs portées par le Centre socio-culturel Jean-Paul Coste,  elle rejoint la vision que  la Culture doit être au service de la société, interroger le monde qui l’entoure et être vecteur de rencontre.

Pratiquant la danse depuis l’âge de 5 ans, elle commence par une formation en danse classique. A l'âge de 13 ans elle s'initie à la danse contemporaine qui sera pour elle une véritable source d'inspiration et d’expression qui l'accompagne encore aujourd'hui."

Laura Devoitin - Régie Son

Installer les conditions d’un spectacle réussi, partir d’un rien, mettre en lumière les artistes, créer une ambiance sonore et produire une oeuvre en équipe, voilà pourquoi j’aime ce que je fais. Le théâtre et la danse et les émotions qu’ils génèrent méritent que je mette mon savoir-faire technique au service de ceux qui aiment être dans la lumière, moi je reste derrière, j’essaie d’embellir ou de soutenir une oeuvre avec mes idées, et lorsque la magie opère enfin je me souviens pourquoi j’ai choisi ce métier. 

Janine Bergé - Préeidente du Centre Socio-Culturel Jean-Paul Coste

 

Depuis 25 ans, avec ses équipes de salariés et de bénévoles, Janine Del Camby Bergé défend la conception de la culture comme vecteur de lien social. La culture doit permettre de lutter contre toutes formes de discrimination et contre tout risque de dérive totalitariste. Elle doit donc être accessible à tous, mais pas uniquement en tant que « spectateurs à tarifs privilégiés »

 

Le Centre Socio-Culturel Jean-Paul Coste œuvre pour que les citoyens puissent devenir eux-mêmes les artistes qui, par le biais de la culture, deviennent les acteurs de leur propre vie.

 

C’est dans cette perspective que s’est développé le projet N°187, pierre posée par le Centre Socio-Culturel Jean-Paul Coste à l’édifice universel du devoir de mémoire.

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