

Danses

Sophie Cortade
Sophie Cortade danse depuis l’âge de 4 ans. La danse classique et le modern jazz sont les deux disciplines qui l’accompagneront toute sa scolarité, et dont la pratique n’a cessé de s’intensifier au fur et à mesure des années. Après son bac, elle intègre l’école de formation Studio Harmonic à Paris. C’est au sein de cet établissement qu’elle découvre la danse contemporaine, discipline qui lui permet d’acquérir une conscience corporelle et de trouver le plaisir dans l’organicité du mouvement. À la suite de ces trois ans de formation, elle obtient son DE en danse contemporaine qui lui permet aujourd’hui d’enseigner à un large public. En parallèle, elle continue à se former auprès des danseurs qu’elle admire Corinne Lanselle et Julien Desplantez.
Je suis aujourd’hui danseuse, avant tout, par passion.
À mesure des années qui passent et des professeurs que je rencontre, je ne cesse de trouver du plaisir dans de nouvelles façon d’appréhender le corps et le mouvement. Dans la danse contemporaine, je suis fascinée par le désir d’aller au delà de la forme, pour aller chercher des sensations, dans les prises de risques, les élans, les différents états de corps... J’aime avoir cette conscience et disponibilité corporelle pour pouvoir jouer avec. Quand je suis en danse, aucune autre idée du quotidien ne me traverse l’esprit, je suis entièrement au moment présent. Cet art m’anime et est pour moi un grand moyen d’expression.
En allant voir des pièces, j’ai aussi pris conscience de la puissance que cela peut avoir sur le spectateur. Etre artiste, c’est avoir le pouvoir de délivrer une parole, raconter une histoire, dénoncer quelque chose avec une approche qui nous est propre, en y ajoutant un supplément d’âme, une esthétique, de la poésie. Une façon qui pour moi est plus à même de provoquer chez les gens, des émotions, des réactions et des réflexions sur le monde qui nous entoure.
C’est donc grâce a des projets comme Numéro 187, qui font échos à une actualité qui pose question que notre place dans la société en tant qu’artiste prend encore plus son sens.

Sihame HamSi
Petite, Sihame Belkhadir apprend la danse à travers des vidéos et des clips. A l’âge de 15 ans elle décide de s’inscrire au cours de Hip-hop de l’association Masterpeace. Après deux ans de pratique, on lui propose de s’investir davantage dans l’association, d’assister les professeurs de danse, de s’initier à l’enseignement et de développer des projets. Quelques années après elle reprend avec ses camarades l’association. Cette expérience lui permet de créer son réseau professionnel et danser avec des compagnies pour des spectacles professionnels ou semi-professionnels telles que La compagnie Mira, la compagnie Mémoires Vives, Mistral Est, Ex-Nihilo.
En 2014 elle arrive à Strasbourg et rencontre des danseurs de tous styles (hip-hop, africain, contemporain, classique), ce qui lui a permis d’enrichir sa pratique en s’initiant au break dance et en développant une expression corporelle qui tend vers le contemporain.
Aujourd’hui elle donne des cours de danse et dirige avec son collectif l’association Masterpeace. « Aujourd’hui je suis heureuse de pouvoir m’épanouir avec la danse car c’est de l’art, un sport mais aussi un réseau social et il est universel ».

Jean Mze Ahmed
Ahmed Jean MZE dit Bakri
A l'âge de 13 ans, à l'occasion d'une sortie scolaire, il voit le spectacle Revelation de la compagnie Alvyn Ailey. Alors danseur de hip-hop et de break dance, il rencontre l'un des artistes de la compagnie lors d'un atelier. Ce dernier lui dit : tu seras danseur. C'est le tournant de sa vie. Dès lors, il n'a de cesse de parvenir à ce rêve : le lycée, spécialité art danse, la découverte de la danse Jazz, moderne et surtout contemporaine, les rencontres en Allemagne (Ballettzentrum Hambourg), Magui Marin (Biennale de la danse Lyon) et surtout Fana Tsabala qui lui donne envie de mêler les danses traditionnelles africaines et la danse contemporaine. Cette envie trouve enfin un lieu d'expression au sein de la compagnie Racines en Mouvement qu'il intègre en 2015. Il intègre l'équipe de N°187 en 2018 où il apporte une énergie singulière mêlant danse tribale et contemporain.

Antuf "Jikay " Hassani
Antuf Hassani, dit Jikay, découvre le hip hop en 2012 avec ses amis d'enfance. Passionné, il n'a de cesse de s'entraîner et considère très vite la danse comme une véritable forme de communication. Souhaitant enrichir son vocabulaire, il suit des stages avec des danseurs internationaux pionniers de sa discipline tel que Poppin Pete, Walid, Junior Boogaloo et participe à de nombreux battles nationaux et internationaux pour tester son niveau. Dès 2013, il remporte plusieurs prix et gagne ainsi la reconnaissance de ses pairs. Il s'intéresse également à la danse contemporaine. Le fruit de cette fusion des styles lui offre une danse mêlant impact, précision et légèreté.

Ojan Sadat Kyaee
Né en 1993, Ojan se forme à différentes disciplines et principalement à celles hip-hop à l'école Arts en Mouvements de Vincennes, en parallèle d'un parcours universitaire.
Différents cours, stages, workshops ou séjours à l'étranger lui permettent de découvrir ou de s'investir dans certains styles. Repéré par Josette Baïz en 2018, il rejoint la compagnie Grenade pour la reprise du spectacle Kamuyot. Il travaille également avec la compagnie Remue Ménage.